L’annonce du circuit de Jerez , qui assure sa présence au Championnat du monde MotoGP jusqu’en 2031, porte un coup dur aux ambitions de MotorLand Aragón. Le circuit d’Alcañiz, qui rencontrait déjà des difficultés pour assurer sa présence au championnat à partir de 2026, se trouve désormais dans une situation encore plus délicate.
L’accord conclu entre le gouvernement régional d’Andalousie, la mairie de Jerez et Dorna porte un coup dur aux ambitions de MotorLand. Il a été confirmé que le maintien de Jerez, ainsi que des circuits de Barcelone et de Valence, façonnerait le calendrier du MotoGP en Espagne pour les années à venir. Dorna avait précédemment annoncé son intention de n’organiser que deux ou trois épreuves en Espagne. Ces accords feraient donc disparaître le quota, excluant Alcañiz des plans initiaux.
MOTORLAND, DE PLUS EN PLUS LOIN D’ASSURER SA CONTINUITÉ
La situation à MotorLand était déjà préoccupante avant l’annonce de Jerez. Il y a quelques semaines à peine, le président de MotorLand et ministre de l’Environnement, Manuel Blasco, a admis qu’il était encore difficile de renouveler le contrat et de parvenir à un accord pour continuer à accueillir le Grand Prix d’Aragon. Ainsi, lors d’une séance plénière du Parlement d’Aragon, Blasco a réitéré que l’organisation ne renoncerait pas à rester dans le Championnat du monde, tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’un objectif complexe et coûteux financièrement.
La difficulté supplémentaire de consolider Barcelone, Valence et maintenant Jerez comme sites permanents complique encore davantage l’avenir du circuit de Teruel dans le championnat.
UNE PERTE AUX CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES GRAVES
La présence continue du MotoGP à MotorLand n’est pas seulement une question de prestige sportif. Chaque Grand Prix a un impact économique vital sur la région du Bas-Aragon, stimulant des secteurs comme l’hôtellerie, le commerce et le tourisme. La disparition éventuelle du Championnat du monde à Alcañiz porterait un coup dur à la région.
Alors que Jerez célèbre sa rénovation et bat des records de fréquentation, MotorLand fait face à un compte à rebours incertain , dans lequel il devient de plus en plus difficile de trouver une solution qui sauvera sa présence en MotoGP.