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L'absence de déconnexion numérique a conduit 50 % des employés à se sentir insatisfaits

Près de 80 % des travailleurs n’envisageraient pas de changer d’emploi si leur entreprise respectait la déconnexion numérique

Les jeunes générations comme la génération Z (78,1 %) et les Millennials (68,7 %) accordent plus d’importance à cette circonstance lorsqu’elles envisagent un changement d’entreprise.

Redacción mercredi, août 21, 2024 / 09:10

Près de  80 % des travailleurs espagnols  renonceraient à changer d’emploi si  leur droit à la déconnexion numérique était respecté  dans leur entreprise, soit un pourcentage de deux points de plus que l’année dernière. En ce qui concerne l’âge, cette situation est  plus présente chez les jeunes générations.

C’est ce que révèle l’  étude « 2024 HR Challenges and Trends Study »  de Pluxee, société de services en avantages sociaux, qui souligne que les jeunes générations comme  la génération  Z (78,1 %) et  les Millennials  (68,7 %) accordent  plus d’importance  au changement d’entreprise lors de l’évaluation de leur décision. Cependant, ce pourcentage  diminue à mesure que l’âge augmente: c’est le cas de la génération X (60,8 %) et des Baby Boomers (53,1 %).

L’absence de déconnexion numérique – entre autres raisons – a conduit  50 % des salariés à se sentir insatisfaits  de la conciliation offerte par leur entreprise, un pourcentage qui s’est aggravé de  huit points de pourcentage par rapport à 2022.  De plus, un travailleur sur quatre estime que son entreprise ne respecte pas ce droit.

Conformément à ces résultats, de plus en plus d’entreprises ont choisi de travailler activement sur  des stratégies de soins de santé mentale  et  de bien-être pour leurs employés,   selon le rapport Pluxee.

Afin de répondre à ces nouveaux besoins, plus de 40 % des entreprises porteront attention aux enjeux liés au bien-être et à la santé mentale de leurs salariés en 2024, un pourcentage qui augmente parmi les entreprises de 50 à 250 salariés (47,6 %).

Le  Ministère du Travail  a incorporé dans la négociation de la  réduction de la journée de travail à 37,5 heures  non seulement l’amélioration du contrôle de la journée de travail pour qu’elle soit accessible numériquement pour l’Inspection du Travail, mais il a ajouté fin juillet la variable du renforcement de la  protection du droit à la déconnexion numérique.

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